Las Vegas Parano fait parti de ces films intouchables, que tout le monde aime et que l'on se doit d'aimer. Oser ne pas aimer ce film c'est un coup à se mettre sa famille à dos, à se faire clasher sur son wall facebook voire pire, à se voir refuser un Big Mac pendant les Happy Hours. Je n'ai jamais compris l'engouement qu'avaient les gens pour ce "chef d’œuvre".
D'ailleurs, je pense que c'est l'unique film qui m'a poussé -au moins 20 fois- à mentir, et à un sortir un terrible et lâche:"Las Vegas Parano? Tu m'demandes si j'aime Las Vegas Parano?! Duuuude, c'est juste une TUERIE ce film, la BASE. Jl'ai regardé 30 fois, minimum." (petite phrase de survie qui glissée subtilement pendant une conversation t'intègre direct dans la société).
 La vérité? Je crois que je n'ai jamais réussi à le regarder en entier, à tenir jusqu'au bout de ces 1h58, de ces interminables 118 minutes de pur délire made by Terry Gilliam. Et pourtant je me suis obstinée, j'ai du tenter de le regarder 4 ou 5 fois mais sans succès, je m'arrête toujours au moment où.. et que.. et puis..humm (?) : voilà un aperçu de l'effet que m'a fait Las Vegas Parano, c'est-à-dire rien ou une amnésie partielle. Les deux plutôt.  |
| Gnééééé |
Las Vegas Parano est comme un univers particulier parallèle au nôtre.
Pour moi, ce film c'est un peu le gratin que fait Lois (dans Malcolm) le dimanche soir. Tu sais ce gratin où ya tout ce que tu as mangé depuis lundi, broyés et cachés sous une perfide nappe de gruyère.
Et ben Las Vegas Parano c'est pareil: c'est une association improbable entre des objets, choses ou personnes incompatibles entre elles. Et pour faire passer tout ce bordel incompréhensible, Terry s'est dit qu'il allait nous mettre de la bonne musique. Sérieux ce mec est un génie parce je l'avoue, j'ai vraiment aimé le début de son film!
Pour moi, ce film c'est un peu le gratin que fait Lois (dans Malcolm) le dimanche soir. Tu sais ce gratin où ya tout ce que tu as mangé depuis lundi, broyés et cachés sous une perfide nappe de gruyère.
Et ben Las Vegas Parano c'est pareil: c'est une association improbable entre des objets, choses ou personnes incompatibles entre elles. Et pour faire passer tout ce bordel incompréhensible, Terry s'est dit qu'il allait nous mettre de la bonne musique. Sérieux ce mec est un génie parce je l'avoue, j'ai vraiment aimé le début de son film!
L'association Ford Maverick rouge + Johnny Depp/Benicio Del Toro + Big Brother & The Holding Company ça relève pas du talent mais vraiment du stratagème là. Du stratagème de nous faire aimer le film le plus chiant au monde, après A serious man des frères Coen.
Je crois sincèrement que pour apprécier cet ovni il faut être totalement défoncé, il faut s'adonner à l'opium, à la poudre, aux joies des paradis artificiels de Baudelaire, et quand j'aurais le bras complètement meurtri à cause de mes injections quotidiennes d'hero, que les pores de ma peau transpireront le haschich, à ce moment là je pense pouvoir savourer pleinement l'œuvre de Gilliam.
Mais pour l'instant la seule poudre que j'ai chez moi c'est du Nesquik et mon paradis artificiel est le Yeo's.. dommage.
Le synopsis? le journaliste Raoul Duke (Johnny Depp) et son avocat le Dr. Gonzo (Benicio del Toro) se rendent à Las Vegas en quête de l'American dream, et nous entraînent dans leur gros trip après une prise massive de drogues et autres hallucinogènes.
(si vous remarquez bien, à chacune de ses apparitions Johnny a une cigarette à la bouche)
Ça c'est un résumé remanié qu'on nous offre sur n'importe quel site. En réalité (et apparemment), Raoul et Gonzo doivent couvrir le "Mint 400", une course de moto en plein désert. Awé? Parce que j'ai beau réfléchir, je ne me souviens pas de ce passage. Ce dont je me rappelle c'est que Las Vegas Parano est un sacré kaléidoscope, un mix and match d'images et de situations improbables, le tout sur du Tom Jones avec le Dolby Surround 5.1 à fond. J'ai soudain un flashback. Je vois Gonzo dans un bain de Pulco, des vélociraptors en train de copuler dans une flaque de sang, Barbra Streisand dans Hello Dolly! et.. enfin bref, voilà ce qu'est Las Vegas Parano: une succession de visions d'horreur.
Bon ok, depuis le début j'arrête pas d'attaquer ce film. Venons en au cœur du sujet, de la critique: pourquoi je ne l'apprécie pas? Terry n'arrive pas à me séduire que ce soit par le jeu de ses acteurs, son intrigue ou par sa musi.. non la musique ça va. On s'ennuie, on a du mal à suivre ce fil conducteur (s'il y en a un). Terry a voulu que son film soit comme une prise de drogue: la 1ère partie est rapide, tout s'enchaîne; tandis que la 2de partie assimilée à la "rechute" s'étire. Awé? perso tout le film me parait interminable, j'ai l'impression que l'on me passe un épisode de How I meet your mother en boucle (non je n'aime pas trop How I meet your mother, et c'est génial parce qu'en un article je me mets la moitié de la population à dos). Les dialogues sont inintéressants et incompréhensibles parfois , les memorable quotes sont inexistantes ah si, il y en a une mais elle n'est pas de Terry (il s'agit de celle inscrite au début du film, on dit merci Samuel Johnson! :)). Bref, quand on regarde Las Vegas Parano on est totalement perdu, on veut juste que ça s'arrête (que quelqu'un appuie sur STOP ou que la limitation Mégavidéo te stoppe).
Scorsese et Nicholson étaient pressentis pour adapter l'œuvre de Hunter S. Thompson, mais c'est Gilliam qui a empoché le projet (encore heureux, cela faisait 10 ans qu'il rêvait de porter au grand écran les aventures de Raoul & co) et d'un côté c'est pas plus mal car il nous montre une jolie culture musicale. Il a écrit le scénario en seulement 10 jours et le tournage ne dura que 50 jours. Vu le compte rendu final, quelques jours de réflexions en plus sur le script n'auraient pas été de refus.
Scorsese et Nicholson étaient pressentis pour adapter l'œuvre de Hunter S. Thompson, mais c'est Gilliam qui a empoché le projet (encore heureux, cela faisait 10 ans qu'il rêvait de porter au grand écran les aventures de Raoul & co) et d'un côté c'est pas plus mal car il nous montre une jolie culture musicale. Il a écrit le scénario en seulement 10 jours et le tournage ne dura que 50 jours. Vu le compte rendu final, quelques jours de réflexions en plus sur le script n'auraient pas été de refus.
Je l'avoue, je suis un peu sévère à propos de Las Vegas Parano. Mais j'espère vraiment l'apprécier un jour, d'ailleurs je viens juste de le voir afin de vous proposer une critique. Bon ok, Megavidéo m'a freinée au bout de 17mn par sa limitation et je le bénis pour ça (PS: (Megavidéo) I love you).
Sérieusement, ce film a un joli cast: Johnny Depp et Benicio Del Toro. On retrouve aussi Tobey Maguire (dont la ressemblance avec Riff Raff du TRHPS est troublante) et Cameron Diaz (qui depuis l'horrible expérience TerryGilliameste est déboussolée et enchaîne les mauvais films -sauf quelques uns tel Gangs of New York).
Mais qu'est ce que jfous là? J'ai juste envie de faire le Time warp again!
De plus je trouve le début intéressant avec la citation de Samuel Johnson "Celui qui se transforme en bête se délivre de la souffrance d'être un Homme" et un scénario qui n'a rien de déplaisant: à savoir une excursion dans la pure folie.
Sérieusement, ce film a un joli cast: Johnny Depp et Benicio Del Toro. On retrouve aussi Tobey Maguire (dont la ressemblance avec Riff Raff du TRHPS est troublante) et Cameron Diaz (qui depuis l'horrible expérience TerryGilliameste est déboussolée et enchaîne les mauvais films -sauf quelques uns tel Gangs of New York).
De plus je trouve le début intéressant avec la citation de Samuel Johnson "Celui qui se transforme en bête se délivre de la souffrance d'être un Homme" et un scénario qui n'a rien de déplaisant: à savoir une excursion dans la pure folie.
Mais je ne sais pas, je n'accroche pas (encore, je compte bien réessayer de le regarder même si je sens que ça va se terminer en blackout), je préfère largement Johnny dans son rôle de frankeinstein introverti (dans Edward Scissorhands) et Ben dans son rôle de malfrat gominé (dans Usual suspects).
Je pense qu'au fond Las Vegas Parano est un bon film.
Mais pour l'instant c'est pas le cas selon moi, et je m'en vais boire mon jus de litchi!
Mais pour l'instant c'est pas le cas selon moi, et je m'en vais boire mon jus de litchi!
"He who makes a beast out of himself gets rid of the pain of being a man".
Critique de Las Vegas Parano, de Terry Gilliam.
Note: 2/5
qui cache un probable 3,5/5
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11 commentaires:
J'ai détesté ce film
Très bel article, j'aime bien le ton employé, continue comme ça !
Film catastrophique, mais bonne propagande anti drogues
J'lai regardé quand j'avais ton âge, c'était en 78, j'me suis endormi devant.
On devrait peut-être le regarder de nouveau, vu qu'on a gagné en maturité.
Je ramène la poudre, la carte gold, l'herbe de provence et les pillules magique. Demande à maman quelques aiguilles, elle doit avoir ça quelque part, prends quelques élastiques et des cuillères dans la cuisine (les chips Lays goût barbecue aussi). Et j'pense qu'on est bon.
Très bon article anyway :)
Juliette :
J'aime bien le "qui cache un probable quatre etoiles sur cinq :PP"
@F: merci ;)
@ MadAmbure: officiellement c'est un article sur Las vegas parano, officieusement je me suis associée à la MILDT (- mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie)!
J'en reviens pas, c'est un super bon film. C'est juste vous qui êtes anti-drogue et qui n'êtes pas ouvert aux années psychédéliques.
Super bon film.. justement, je pense que c'est un bon film après je n'ai pas encore été conquise.
Ensuite, j'ai adoré Requiem for a dream et Trainspotting alors que ce sont des films à propos de la drogue.
=> C'est une question d'opinion, Las Vegas Parano ne requiert pas d'être pro drogue ou autres...
Nan mais vous blaguez là j'espere !! Ce film est tout Simplement Extra, que ce soit de la réalisation et du texte ..! Et quel texte !!!!
Ohh, on peut rigoler un peu ;)
Je ne suis pas vraiment d'accord avec votre "extra" mais je n'attends qu'à être convaincue!
Ouaip moi j'ai jamais réussi à passer la première demi-heure, alors que j'aime bien ce que fait Gilliam, j'essaierai pendant une défonce.
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