samedi 1 octobre 2011

Critique de WALL-E




Je me souviens, c'était un soir où je voulais vraiment regarder un film malgré la fatigue qui me gagnait. Défilant les films de ma movie's checklist sur mon lecteur multimédia Pop corn hour, je m'étais attardée sur le 3eme bébé de Pixar: WALL-E





Ce film est tout simplement une punition mentale. J'ai l'impression qu'on m'a molesté l'esprit pendant près de 1h37. Regarder ce fake R2D2 faire des parties géantes de Tétris avec des cubes d'ordures c'est un coup à devenir fou et être envoyé à Arkham. Non sérieusement, Andrew Stanton a été audacieux de faire une animation quasi muette, grâce aux gags visuels le silence du droïde passe mieux, mais le fait de ne pas profiter pleinement de mon Dolby Surround 5.1 est assez frustrant.

Le synopsis? WALL-E, un petit robot à forte personnalité, est le dernier être sur Terre et cela fait 700 ans qu'il s'occupe de nettoyer la planète bleue, polluée par l'Homme. Sa vie va être bouleversée par l'arrivée d'un robot moderne du nom de EVE venue sur notre planète pour accomplir une mission. Le travail terminé, elle rejoint l'espace, et c'est avec tout son courage et son intrépidité que WALL-E se lance à la poursuite du seul amour de sa vie.

En gros, c'est l'histoire d'une Sega qui veut se faire une Wii.


 Troublant n'est-ce pas?

Après nous avoir flagellé cérébralement et lapidé le globe oculaire, Andrew Stanton nous met face à une inéluctable vérité. Si on continue à maltraiter notre planète nous allons tous finir obèses et indolents, ancrés dans notre performant iFauteuil et ce pour le reste de notre vie. Ça, c'est une vision à nous convaincre de voter Hulot, manger des carottes bios, intégrer Greenpeace et avoir des toilettes à compost. 

WALL-E c'est un peu le 2001: l'odyssée de l'espace de l'an 2008, sans le génie de Kubrick, sans la cruauté de HAL 9000 (qui n'est pas sans rappeler l'oeil autopilote de l'Axiom dans WALL-E), sans la musique de Strauss, mais plutôt celle de Hey Dolly!.





 
Owkay, ils n'ont rien en commun.

Sérieusement, WALL-E est une tuerie psychologique, et je préfère avouer que c'est moi qui ait détruit le pont de la rivière Kwai que de le revoir ne serait ce qu'une fois encore.
Je ne vous conseille pas ce film, à moins que vous ne soyez un féru de Disney vous trouverez chez WALL-E de la joie, de la bonne humeur et un joli message écolo, moi tout ce que j'ai chopé c'est une diarrhée mentale. A bon entendeur.

D'habitude, je termine mon article par une famous quote tirée du film.
En l'absence cruelle de dialogues intéressants, je suis bien en peine.
C'est pourquoi j'ajouterais simplement:



"WAAAAAALLLLIIIIIIIIIIIIIII"  








Critique de WALL-E, de Andrew Stanton.
Note: Sérieusement je dois vraiment noter ça?



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